Fête médiévale à Enigmaparc en Juillet : Passe d’armes & dragons

Enigmaparc organise sa fête médiévale le 26 juillet 2025

Nous avons le plaisir d’accueillir le 26 juillet prochain à ENIGMAPARC l‘école d’escrime « Cyrano » de Châteaugiron, et l’association de danse « Mets-toi En Scène » avec lesquels nous organiserons une fête médiévale. Par cette passe d’armes et par des pas de danses, nous vous ferons découvrir les us et coutumes du Moyen-Âge. De nombreux ateliers et animations sont au programme, pour tous les âges !

Une fête médiévale avec l’école d’escrime Cyrano de Châteaugiron

Fête médiévale Enigmaparc - Escrimeurs costumés de l'école Cyrano de Châteaugiron

Fondée en 1989, cette école d’escrime a pour vocation de former adolescents, femmes et hommes à l’escrime mais la décision revient au Maître d’armes qui détermine si, oui ou non, un élève remplit les conditions nécessaires à la bonne pratique de la discipline. Il n’y a pas de limite d’âge pour pratiquer, cela dépend des aptitudes du bretteur.

L’école a pour spécialité l’escrime artistique et de spectacle, c’est-à-dire l’apprentissage de l’escrime ancienne et son application lors de combats scénographiés. Elle propose également des animations basées sur des combats mis en scène (du duel à la bataille rangée) ainsi que des interventions pédagogiques (râteliers d’armes, explications de l’évolution de l’armement et des défenses au fil des siècles).

Le 26 Juillet, Découvrez les escrimeurs de l’école cyrano a enigmaparc pour notre fête médiévale

En plus des jeux habituels (Grand Parcours ou Jeu de Piste) et de la quête qui vous conduira (peut-être !) jusqu’au Trône de Breizh sur les traces de Diwaller le dragon… vous pourrez participer à différents ateliers et animations qui vous seront proposés au fur et à mesure de la journée.

  • Fête médiévale animation escrime enfantsUne initiation à l’escrime pour les plus jeunes à l’aide d’épées en bois. Les enfants apprendront à manier cette arme d’entraînement avant d’être « adoubés » et repartiront avec leur diplôme de chevalier.

 

 

  • Des démonstrations de combats à l’arme médiévale. Vous assisterez à des combats chorégraphiés et/ou à une lice à pied, avec combats à la touche (arbitrage par notre héraut d’armes).

 

 

  • Enigmaparc Trône de Breizh explications blasons héraldiqueUn atelier héraldique : découvrez comment décrire un blason à travers ce chatoyant langage. Vous deviendrez incollables sur les émaux, les pièces honorables, les partitions, les meubles… Tout un lexique dédié aux armoiries moyenâgeuses !

 

 

 

  • Fête médiévale Enigmaparc râtelier d'armesUn atelier de découverte des armes médiévales : présentation et explication des armes et armures médiévales, avec essayages des pièces d’armures (casque, cotte de maille, etc.).

 

 

 

L’association de danse « Mets-toi En Scène » se joint à la fête médiévale !

 

Troupe de danse médiévale.Créée en 2012, l’association « Mets-toi En Scène » cherche à découvrir des talents locaux de tous genres (amateurs ou professionnels). Elle met en valeur le patrimoine culturel et historique sur notre territoire au travers d’animations, de festivals, et d’autres événements. L’association est composée de plusieurs sections : décors, costumes, théâtre…

En 2023, Mets-toi En Scène a créé sa section médiévale. Elle propose de nombreuses animations en lien avec cette thématique. Pour notre fête médiévale le 26 juillet, nous avons la joie d’accueillir une troupe de danseurs de l’association qui vous présenteront avec plaisir quelques pas de danse médiévale !

Cerise sur le gâteau : Tarif réduit pour les déguisés !

Un costume médiéval dort dans votre armoire ? Vous êtes adepte de cosplay fantasy ou de GN ? Vous faites partie d’une communauté steampunk? Vous adorez vous grimer, vous déguiser pour mieux vivre ces épisodes extraordinaires de notre Histoire ?

Venez en costume pour notre fête médiévale et vous bénéficierez d’un tarif réduit !

Réservez votre visite dès maintenant.

10% de réduction* sur le tarif de votre entrée

* 10% de réduction uniquement sur le plein tarif des personnes déguisées inscrites sur le Grand Parcours de 3h (à la réservation, choisissez les tarifs réduits par âges ; vous ne réglerez qu’en arrivant sur place; les hôtesses n’appliqueront la réduction que si vous êtes déguisés de la tête au pied. Un simple chapeau ou maquillage ne suffira pas)

** Attention : si vous n’êtes pas déguisés, la promotion ne sera bien évidemment pas appliquée en caisse.

Retour en images sur une précédente édition

Fête médiévale à Enigmaparc avec un râtelier d'armes     Fête médiévale avec stands et costumes à Enigmaparc

Fête médiévale à Enigmaparc - Explications des armes et armures du Moyen-Âge            

     

Un peu d’infos historiques pour vous préparer à cette fête médiévale ?

Savez-vous ce que sont les Portes de Bretagne ? Ce sont des pièces fortes (châteaux, portes, mottes, remparts…) qui protégeaient le Royaume de Bretagne, puis le duché qu’il est devenu autour de l’an mil.

Rien à voir avec le célèbre « Donjons & Dragons »… Quoique ! La Bretagne a en effet été marquée par des années d’affrontement et il a fallu défendre ses frontières….

Le Trône de Breizh, un parcours en hommage aux Portes de Bretagne

Vous le savez, notre univers nommé « le trône de Breizh« ,  vous conte l’histoire de la conquête du trône breton, d’abord avec le débarquement des 7 Saints Bretons. Les royaumes bretons se sont querellés jusqu’à l’arrivée de l’ennemi Franc, qui les a réuni derrière le roi Nominoé en 845 puis son fils Erispoé. Ils se sont alliés pour lutter contre le Roi des Francs qui avait bâti des camps fortifiés sur toute une zone frontière, appelée « Portes » ou « Marches de Bretagne ».

Afin de les symboliser, les nombreuses peintures que vous retrouvez dans le Trône de Breizh sont sous la forme de portes ornées de marches.

Armoiries de la Maison de Rennes dans le Trône de BreizhDans le labyrinthe, des parchemins intitulés « c’est pas faux » représentent les grands marqueurs de notre Histoire : l’explication de l’hermine, les différentes maisons ayant régné (qu’elles soient bretonnes, comme les Cornouailles ou les maisons de Rennes ou Nantes, ou encore de Grande-Bretagne, comme les Penthièvre ou les Montfort, ou même Vikings). On y croise les principaux personnages de l’histoire bretonne : Roland, 1er préfet des portes de Bretagne et son épée Durandal ; Duguesclin ou le Dogue noir de Brocéliande, valeureux guerrier ayant pris la tour du Grand Fougeray par une ruse digne de celle d’Ulysse à Troie…

 

 

Un parcours d’histoire et de mémoire

Pour mettre en lien et en lumière les 12 sites de l’Aventure Médiévale des Trésors de Haute-Bretagne sans faire de notre parcours un musée, le défi était de taille. Les 2 Eric (le gérant et le décorateur) ont concocté des peintures associant les sites 2 à 2. Chaque scène représente un des aspects de cette zone frontière mouvante : sa gastronomie et son terroir, ses scènes de batailles, son évangélisation à travers ses vicaires…

Armé de votre blason, vous devinerez peut-être la clé pour ouvrir la porte et pénétrer dans la salle du trône, qui abrite un curieux habitant. Ce sont nos équipes (les 2 Erics) qui ont dessiné, bâti et décoré le labyrinthe et la salle du trône servant d’écrin au nid d’un dragon.

Il a fallu apporter de nouvelles compétences et coordonner 4 métiers supplémentaires pour donner vie à cette attraction. Il fallait sculpter le bois, forger le métal, manipuler le cuir et commander le tout électroniquement…

Croc de dragon dans le Trône de Breizh à Enigmaparc

Alors… Prêts à explorer le château du Trône de Breizh le 29 juillet, pendant notre fête médiévale ?

Les passionnés d’Histoire vont se régaler… une pédagogie par le jeu !

Livre à tête de dragon dans le Trône de BreizhIci et là dans le labyrinthe du Trône de Breizh, des livres, à l’effigie de Diwaller le dragon… Ils présentent les 12 sites et leurs blasons : les châteaux de Vitré et Fougères, la surprenante ville de Châteaugiron entre art moderne et histoire d’antan, la ville ducale de Rennes et ses portes mordelaises, les places fortes symboles de résistance comme la tour du Grand Fougeray ou la cité de St Aubin du Cormier et son donjon coupé en 2, la savoureuse cité de la Guerche et son marché centenaire, les mottes  féodales (de MarcilléRobert, de Guipry-Messac mais aussi la plus expérimentale motte de Marcillé-Raoul révélée par la phyto archéologie)  et les villages médiévaux comme Chevré la Bouexière. De quoi inciter à la curiosité.

 

Des pieux médiévaux, un obstacle à franchir dans le Trône de BreizhUn obstacle à franchir dans le Trône de Breizh : les chaînesTout ceci égayé de pièges, pour garder l’attention des enfants. Pour attirer l’attention de Diwaller, il faut les traverser et avancer jusqu’à trouver le chemin de la salle du trône.

Bien sûr, il faudra résoudre des énigmes en chemin qui feront référence à l’Histoire. Il faudra s’initier à l’héraldique pour décrypter le blason de la maison d’Enigmus, « écartelé de gueule et sinople »… le blason qui donne accès à la salle du trône…

 

Les bannières des 7 Saints bretons

Avant d’atteindre cette salle… petit récit à la « Game of Thrones » à travers les étendards des 7 saints Bretons : merci à Anaïs Bernard pour ce parallèle éducatif !

  • Étendard de St Pol de Léon : un lion noir sur fond jauneSt Pol de Léon. Un lion pour le léon… ce ne sont pas les « Lannister » qui règnent ici mais St Pol de Léon et ses fiers finistériens du nord (de Brest à Saint-Pol) : un lion sans griffes ni dents (symbole d’un signe infamant en héraldique… ). Les turbulents seigneurs du Léon étaient connus pour être guerriers et criblés de dette. Sans doute le signe d’une punition dont l’Histoire a perdu la trace…

 

  • Étendard de St Patern : croix rouge avec des hermines noires sur fond blancSt Patern. Nous sommes en Pays Vannetais. Il veille sur les îles du Morbihan comme les « Greyjoy sur l’archipel des Iles de Fer ». Un peuple tourné vers la mer.

 

 

  • Bannière de St Corentin : fond bleu avec un bélier blanc à cornes doréesSt Corentin en Pays de Cornouailles a dressé un mur face aux ténébreux léonards : les monts d’Arrée. Ici pas de marcheurs blancs ni de sauvageons mais un bélier, symbole de la défense des terres du sud.

 

 

  • Bannière de St Tugdual : fond jaune à croix noire, avec au centre un dragon rougeSt Tugdual, le père des dragons. L’évêque de Tréguier n’a rien à envier à Daenerys car son emblème de dragon rappelle toutes les légendes bretonnes où ces monstres insolents régnaient sur le Trégor (entre Côtes d’Armor et l’est du Finistère).

 

 

  • Bannière de St Samson : fond rouge et blanc avec des hermines noiresSt Samson et sa forteresse imprenable de Dol… un tout petit territoire avec son mont qui permet de voir arriver de loin l’ennemi. Un parfait endroit pour une garde de nuit… Nous sommes au nord-est de l’Ile et Vilaine.

 

 

  • Bannière de St Brieuc : fond bleu avec une flèche blanche ornée d'hermines noires et un griffon jauneSt Brieuc qui adopte le Griffon (aigle, lion, cheval et serpent à la fois) mais surtout un fer de lance recouvert d’hermines… Il rappelle la forme du territoire : un pays à conquérir pour monter sur le trône … de fer ?

 

 

  • Bannière de St Malo : croix noire et jaune avec fond rouge uni et blanc avec hermines noiresEnfin St Malo vous rappellera « Port Réal », la ville portuaire qui abrite le trône. Dans le labyrinthe c’est aussi cet étendard qui vous montrera le chemin vers la salle du trône…

Bref récapitulatif des armes au Moyen-Âge

Pour réviser un peu avant notre fête médiévale, découvrez ci-dessous les attributs de certaines armes utilisées par nos ancêtres à l’ère du Moyen-Âge !

L’épée

C’est l’arme par excellence. Cependant elle était essentiellement destinées aux nobles et aux chevaliers notamment en raison de son coût de fabrication ! Selon les modèles, elle pouvait se manier à une ou à deux mains.

Les différentes parties d'une épée médiévaleLe pommeau : (1)

De différentes formes, il sert principalement  à équilibrer l’arme en servant de contrepoids à la lame.

La poignée : (I)

C’est la  zone par laquelle on saisit l’épée. Elle vient recouvrir le prolongement de la lame – la soie – et peut être fabriquée à partir de différents matériaux : coque en bois, bandelettes de cuir… La taille de cette poignée dépend du poids et de la taille de la lame et permet de qualifier l’épée : une épée courte est appellée « épée à une main » ; une épée longue, « épée à deux mains » ; et les épées de taille intermédiaire, « épée à une main et demie » ou « bâtardes ».

La garde et les quillons (3) : les quillons peuvent être droits ou courbes et servent à arrêter l’épée adverse. Ils servent aussi à attaquer et perforer. Le coup porté par les quillons pour arracher l’épée adverse s’appelle le « coup du marteau ».

La lame (II) : elle mesure entre 75 et 90 cm. Les tranchants (7) sont larges et parallèles, ce qui en fait une arme de « taille » : attaquer sur le côté et trancher, contrairement aux armes d’estoc, faites pour attaquer par la pointe (10). Le « fort » (5) de la lame est la partie la plus proche de la garde. Plus épaisse et plus solide, elle permet de recevoir des coups, de les « parer ». Le « faible » (8) est la partie à l’extrémité de la lame. Plus fine et plus fragile, elle sert à attaquer (coup de pointe ou d’estoc).

la gouttière (6) : canal creusé le long de la lame, elle est destinée à alléger son poids.

Le bouclier

Bouclier médiéval orné d'un aigle doréLe bouclier sert à se protéger des coups de l’adversaire. C’est une arme défensive.

Il est souvent en bois, recouvert de cuir et peint aux armoiries du seigneur.

Contraiement à l’épée qui est un objet précieux, le bouclier tient du « consommable ». Il peut être remplacé à l’issue de chaque bataille après avoir encaissé le coups à la place de son porteur…

 

 

 

La lance

Fer de lance médiévaleC’est une des armes les plus anciennes qui soit et parmi les plus utilisées dans l’Histoire. Au Moyen -Âge, c’est une arme populaire, au contraire de l’épée.

Elle fait partie des armes d’Hast (assaut) c’est-à-dire des armes longues composées d’un manche en bois (la hampe) sur lequel est fixé un fer forgé.

 

 

 

L’arc

ArcArme de jet, il est méprisé par les chevaliers mais pourtant très efficace… Il est en bois et la corde réalisée avec des tendons d’animaux. Les plus grands d’entre eux les « long bows » pouvaient envoyer des flèches jusqu’à 200 m…

 

 

 

 

 

Danses Médiévales : Quand l’Histoire Danse à Enigmaparc (Fête Médiévale en Juillet)

Préparez-vous à un voyage dans le temps lors de la prochaine Fête Médiévale d’Enigmaparc en juillet ! Au cœur de nos décors époustouflants, peints à la main et d’une richesse visuelle incomparable, nous vous invitons cette année à explorer un aspect fascinant de la vie médiévale : les danses médiévales. Loin des idées reçues, la danse était un pilier de la société de l’époque, et nous allons vous dévoiler ses secrets pour enrichir votre immersion.

Le Rôle Essentiel de la Danse au Moyen Âge : Bien Plus qu’un Divertissement

Au Moyen Âge, la danse n’était pas un simple passe-temps. Elle jouait un rôle social, culturel et même rituel fondamental. Elle permettait d’exprimer la joie, de célébrer des événements, de renforcer les liens communautaires et même de marquer des étapes importantes de la vie.

  • Expression Sociale : La danse était un moyen de communication non-verbal, permettant de se distinguer socialement ou, au contraire, de s’intégrer à un groupe.
  • Célébration et Festivités : Mariages, récoltes abondantes, victoires militaires, fêtes religieuses… toutes les occasions étaient bonnes pour danser et exprimer la liesse populaire ou nobiliaire.
  • Intégration et Cohésion : Les danses rassemblaient les individus, créant un sentiment d’appartenance et de partage.
  • Rituel et Tradition : Certaines danses médiévales avaient des connotations rituelles, perpétuant des traditions ancestrales.

Où et Quand Dansait-on au Moyen Âge ?

La danse était omniprésente dans la société médiévale, touchant toutes les strates sociales :

  • Dans les Châteaux et Cours Royales : Les seigneurs et la noblesse pratiquaient des danses plus raffinées, souvent chorégraphiées, lors des banquets, des réceptions et des célébrations. La musique était assurée par des ménestrels et des troubadours.
  • Dans les Villages et sur les Places Publiques : Le peuple dansait spontanément lors des foires, des marchés, des pèlerinages et des fêtes villageoises. Ces danses étaient souvent plus libres et participatives.
  • Lors des Cérémonies Religieuses : Bien que parfois critiquée par l’Église, la danse trouvait sa place lors de certaines processions ou célébrations populaires, même si elle était souvent plus stylisée et respectueuse.

Les danses pouvaient avoir lieu à n’importe quel moment de la journée, dès lors qu’une occasion se présentait et que la musique était présente.

Dansait-on en France et en Bretagne Malgré la Guerre de Cent Ans ?

Absolument ! Malgré les troubles et les privations liés à la Guerre de Cent Ans, la danse n’a jamais cessé d’exister en France et, bien sûr, en Bretagne. Au contraire, elle pouvait même servir d’exutoire, de moment de répit et de renforcement de l’identité culturelle face à l’adversité.

  • En France : Les danses médiévales continuaient à fleurir dans les régions épargnées par les combats les plus violents, et même dans les camps militaires, les soldats pouvaient se divertir avec des chants et des danses.
  • En Bretagne : Le Duché de Bretagne, avec sa propre culture et ses traditions, a conservé et développé ses propres formes de danses, souvent liées à des chants spécifiques. La résistance culturelle passait aussi par l’expression artistique.

Des Danses Identiques dans le Royaume de France et le Royaume de Nominoé (Bretagne) ?

Non, les danses médiévales n’étaient pas rigoureusement identiques dans le Royaume de France et dans le Duché de Bretagne (le Royaume de Nominoé, bien que période plus ancienne, indique bien une spécificité bretonne). Bien qu’il y ait eu des influences réciproques et des formes de danses communes à toute l’Europe, chaque région développait ses propres variations, adaptées à ses musiques, ses instruments et ses traditions locales.

En Bretagne, par exemple, on trouvait des danses en chaîne, des rondes, avec des pas et des figures spécifiques qui perdurent encore dans le fest-noz moderne. Les mélodies et les instruments bretons (bombarde, biniou) donnaient un caractère unique à ces danses. En France, des danses comme la Caroles ou la Basse Danse connaissaient des variations régionales.

Quelles étaient les Différentes Danses Médiévales ?

La richesse des danses médiévales est surprenante. En voici quelques-unes parmi les plus connues :

  • La Carole : Très populaire, c’était une danse en ronde ou en chaîne ouverte, accompagnée de chants. Elle était pratiquée par toutes les couches de la société.
  • La Basse Danse : Introduite à la fin du Moyen Âge, c’était une danse de cour élégante et plus lente, caractérisée par des pas glissés et sans sauts, adaptée aux tenues somptueuses de la noblesse.
  • Le Saltarello : Originaire d’Italie, cette danse était plus vive et entraînante, avec des sauts, souvent pratiquée en couple ou en groupe.
  • L’Estampie : Il s’agissait plus d’une forme musicale que d’une danse à proprement parler, mais elle pouvait être dansée avec des pas assez libres.
  • La Danse Macabre : Une danse allégorique et symbolique, souvent représentée dans l’art, mettant en scène la Mort entraînant des personnages de toutes les conditions sociales. Bien que moins une danse de divertissement, elle était significative.

Dansées par le Peuple ou Uniquement par des Artistes ?

Les danses médiévales n’étaient absolument pas réservées aux artistes. Si les ménestrels et les jongleurs pouvaient présenter des démonstrations ou animer les bals, la danse était avant tout une pratique sociale et participative.

  • Le Peuple : La grande majorité des danses étaient des danses collectives, où chacun pouvait prendre part, des paysans aux artisans. Les rondes et les chaînes encourageaient la participation de tous.
  • La Noblesse : Bien que plus formelles, les danses de cour impliquaient également la participation des dames et des seigneurs, qui prenaient des leçons et s’entraînaient.

Bien sûr, certains individus avaient plus d’aptitudes ou étaient plus entraînés, mais l’objectif principal était le partage et la convivialité, et non la performance artistique individuelle telle que nous la concevons aujourd’hui.

Que Reste-t-il Aujourd’hui dans nos Folklores de Toutes ces Danses ?

L’héritage des danses médiévales est étonnamment riche et se retrouve dans de nombreux folklores européens, y compris en France et en Bretagne :

  • Danses de Chaîne et Rondes : Le principe de la danse en chaîne ou en ronde est au cœur de nombreux folklores. En Bretagne, les gavottes, an dro, ou hanter dro sont les descendants directs de ces formes de danses médiévales collectives.
  • Pas et Figures : Certains pas de base et figures, bien que transformés, peuvent être retrouvés. Les pas frappés, les balancements, les pas glissés ont traversé les siècles.
  • Musiques Traditionnelles : De nombreuses mélodies de la musique traditionnelle française et bretonne ont des racines médiévales, et sont toujours utilisées pour accompagner les danses.
  • Fest-noz et Bals Folk : Ces événements contemporains sont les héritiers directs des rassemblements populaires où l’on dansait collectivement et de manière conviviale.

En venant à la Fête Médiévale d’Enigmaparc en juillet, vous aurez l’opportunité unique de vous initier à ces danses médiévales et de vous laisser emporter par le rythme de l’histoire. C’est une occasion parfaite de compléter votre immersion dans l’univers fantastique d’Enigmaparc et de vivre une expérience inoubliable !

Venez déguisés!